Marc, la quarantaine, cadre parisien marié, a horreur des réunions de famille, mais il a promis à sa mère de descendre dans son Morvan natal, au village où elle vit toujours. Surpris par un très violent orage à quelques kilomètres de là, voiture couchée dans la fossé, son portable ne passant pas, il a la surprise de reconnaître une silhouette féminine qui court sous l’averse. C’est Odile, une amie d’enfance, et peut-être un peu plus, que la vie avait effacée de son esprit. Mais le destin manigançait sans doute cette rencontre coup de foudre depuis vingt ans. La rencontre sous l’orage ne peut rester sans lendemain. Marc hésite, mais il sait que son amour pour Odile passe par une victoire sur lui-même et le retour au pays, loin des médiocre illusions de la ville et d’un confort où se sont perdus ses rêves d’autrefois. Didier Cornaille signe une fois de plus une très belle histoire d’amour où des « âmes fortes » se cherchent et s’accordent dans les paysages du Morvan dont il connaît si bien l’âpre poésie.